Comment survivre aux saisons dans Don’t Starve Shipwrecked ?

Après avoir passé en revue les saisons de Don’t Starve : Vanilla et de son extension Reign of Giants (ici), nous allons aujourd’hui nous demander comment survivre aux saisons dans Don’t Starve : Shipwrecked. Cette extension diffère beaucoup de la précédente, c’est pourquoi il convient de commencer par une brève présentation. 

Shipwrecked signifie « naufragé » et, pour cause, c’est comme cela que chaque partie débute : vous vous éveillez sur une île sauvage. Encore groggy, la vision trouble, il vous semble entendre une raillerie de la part d’une étrange forme rouge coiffée d’un chapeau. Vous pensez discerner un perroquet avant de vous raviser : « Un perroquet qui parle ? N’importe quoi ! »

Sympa…

 

Quelle que soit cette curieuse apparition, elle a maintenant disparu. Autour de vous gisent des débris de navire, certainement le vôtre. Pourtant, il vous est impossible de vous souvenir du naufrage. Vous sentez soudain une douleur aiguë au niveau de votre orteil droit. Vous vous demandez à quel terrible monstre vous avez cette fois affaire, avant de vous apercevoir qu’il ne s’agit que d’un crabe. Vous secouez alors vivement votre pied, l’air mi-amusé mi-dégouté, puis vous vous relevez, fébrile. L’île étant relativement petite, il vous faudra en extraire le maximum de ressources possible afin de construire un semblant d’embarcation qui vous permettra de reprendre la mer, en quête d’îles  tropicales encore inconnues, foisonnant de mystères et de nouvelles créatures plus ou moins sympathiques. 

 

Mild Season, la saison calme 

Comme son nom l’indique, cette saison est calme et peut passer pour l’équivalent de l’automne de Reign of Giants. C’est une aubaine puisque c’est par cette période que commence votre partie. Pendant 20 jours, vous aurez ainsi le loisir d’explorer la carte à la recherche d’une île sur laquelle vous sédentariser.

Celle-ci devra être choisie intelligemment : veillez à ce qu’elle contienne suffisamment de ressources de base, ainsi que plusieurs biomes différents. Evitez de choisir, par exemple, une île uniquement composée du biome jungle. Entre les serpents et les araignées, vous auriez peu de répit… De même, je vous déconseille de vous installer sur une île peuplée de singes, étant donné leur caractère particulièrement irritant. Lorsque vous aurez trouvé votre bonheur, il sera grand temps d’anticiper la prochaine saison. 

 

Hurricane Season, la saison des ouragans 

La saison des ouragans n’est pas de tout repos et nécessite un équipement spécifique. Pendant cette période, la mer commence à s’agiter et la navigation devient plus délicate. Grêle, orages et vents violents se succèdent pendant 16 jours, ce qui rend difficile l’exploration. Il est donc plus sage de ne pas trop s’éloigner de son île. Voyons maintenant comment vous protéger des intempéries de cette saison.

La foudre

J’avais évoqué le paratonnerre dans le précèdent article et, d’une manière générale, je vous conseille de le construire systématiquement dès le début du jeu, lorsque vous avez déjà construit quelques structures, telles que la Science Machine ou le Crockpot. Grâce à une pierre taillée et 4 pépites d’or, vous protégerez ainsi votre camp de la foudre, et donc des flammes. On oublie rarement le paratonnerre plus d’une fois, vous verrez…  

La vie.

Le vent

Le vent, c’est embêtant. Déjà parce que ça ruine votre brushing. Ensuite, parce qu’il ne fait qu’une bouchée de votre feu de bois donc, à moins que vous ne souhaitiez passer la saison à participer à la déforestation massive des îles alentours, mieux vaut trouver un plan B. Ce plan B, c’est la Chiminea, sorte de poêle résistant au vent. Mieux vaut anticiper sa fabrication, voire la construire dès le début du jeu car, en plus de 2 bûches et 2 poignées de sable, son élaboration nécessite 2 roches calcaires (limestones), fabriqués grâce à des coraux, trouvables uniquement en mer. Comme expliqué plus haut, la saison des ouragans n’est pas la plus indiquée pour des promenades, donc anticipez. 

La pluie

La pluie ne nous est pas inconnue puisqu’elle pourrit déjà notre printemps dans la vie Reign of Giants. Vous êtes alors au fait de certains items permettant de rester au sec, notamment le parapluie. Afin de parfaire votre équipement, en voici deux autres : 

Le Snakeskin Hat 

En association avec le parapluie, ce chapeau style patchwork vous protégera complètement de l’humidité. Il ne vous coûtera qu’un fragment d’os, un chapeau de paille et, comme vous avez pu le comprendre, une peau de serpent. Si vous avez les moyens et que vous souhaitez arborer un style plus uniforme, vous pouvez également accompagner votre beau chapeau du Snakeskin Jacket.

L’association PETA désapprouve…

La Palm Leaf Hut

Cet abri en feuilles de palmier est un incontournable pour qui veut éviter d’user trop vite ses vêtements imperméables. En effet, la pluie étant abondante en cette saison, cette cabane rudimentaire stoppe la progression de votre taux d’humidité, et donc de votre cheminement vers la folie. Placée près de votre feu, elle est idéale pour passer la nuit. Pour son élaboration, vous aurez besoin de 3 cordes, 4 bambous et 4 feuilles de palmier. 

La déprime, mais au sec !

Les ouragans 

Si vous vous demandiez pourquoi la période s’appelait « saison des ouragans » et que vous trouviez que jusqu’ici, ça manquait de géant, je vous présente le Sealnado. Cette tornade a pour habitude, entre autres, d’aspirer ce qui se trouve sur son passage, y compris vous. S’il existe, comme pour tous les boss, un moyen de la tuer, je préfère encore vous conseiller la fuite pour l’instant (oui, c’est lâche). Mais n’ayez crainte, nous y reviendrons. 

 

Monsoon Season, la mousson

Vous reprendrez bien un peu de pluie ? Je vous mets des inondations avec ça ? Voilà globalement à quoi vous attendre pendant la mousson. J’ai quand même deux bonnes nouvelles. La première, c’est que les plantes poussent plus vite. La deuxième, c’est qu’à ce stade, vous avez déjà un équipement imperméable utilisé pendant la saison précédente. Si ce n’est pas le cas, je vous souhaite bon courage car, les inondations étant capables de détruire vos machines, vous allez devoir passer un temps certain à protéger votre camp grâce à des sacs de sables, à poser du parquet flottant, le tout en esquivant les nombreux moustiques vénéneux attirés par les eaux stagnantes. Sympa, non ?

Première partie de Shipwrecked depuis très longtemps, toute contente d’avoir bien anticipé la construction de mes sacs de sable.

 

Tout ça pour dire qu’il vaut mieux, comme souvent, anticiper la saison en veillant à avoir en sa possession les items nécessaires. D’autant plus que la mousson est très propice à la déprime, ce que l’on peut aisément comprendre. N’importe qui serait un peu morose après 20 jours à se prendre la flotte.

Et là c’est peu après avoir compris qu’il fallait aussi mettre un revêtement au sol, compris trop tard évidement, comme en témoigne la grosse flaque…

 

Dry Season, la saison sèche 

Encore humide, vous vous remettez doucement de la mousson. Vous essorez votre chapeau et rangez votre parapluie. Les moustiques s’en vont. Vous ne les regretterez pas. C’est ce que vous vous dites en tâtant le bouton cramoisi que l’un d’eux vous a laissé en souvenir sur un endroit qui, pourtant, n’est guère accessible. Peu importe, vous dites-vous toujours, voyons ce que la saison sèche a à offrir. Ça ne peut décemment pas être pire. Vous observez le paysage ; les vagues colossales laissent place à une houle discrète, les mares formées par les inondations s’évaporent, le soleil se dévoile, vous réchauffant le corps. Lorsque, finalement optimiste sur votre avenir de naufragé, vous vous apprêtez à prendre la mer, une sourde secousse vous arrête. Incrédule, vous tendez l’oreille, regardant aux alentours, mais le calme est revenu. Vous mettez donc les voiles, pensant aller prendre quelques jours de vacances sur une île voisine que vous aviez repérée pendant la saison calme.

Après avoir parcouru quelques centaines de mètres, une nouvelle secousse vous jette presque par dessus bord. A présent certain que ce n’est pas le soleil -commençant d’ailleurs à devenir brûlant- qui vous tape sur la tête, vous décidez de virer de bord et de regagner vos pénates. Sur le chemin du retour, un troisième choc se produit. Jambes tremblantes, vous touchez enfin terre et vous vous réfugiez dans votre camp, inquiet. Vous cogitez, craignant un tsunami, lorsque vous remarquez que le ciel s’assombrit soudainement. A peine avez-vous le temps de lever les yeux que trois énormes rochers s’écrasent autour de vous, réduisant à néant votre Cheminea, votre Crockpot, ainsi que toutes vos machines. Vous fuyez alors à toute allure. Le calme revenu, vous examinez, abattu, les dégâts provoqués par ces gros cailloux tombés du ciel qui, finalement, ne ressemblent pas vraiment à des cailloux. Vous haussez les épaules, pensant que vous en avez vu d’autres, que vous avez eu de la chance malgré tout, et débutez le long travail de reconstruction.

J’espère que ce petit tableau vous aura plus. J’ai simplement omis quelques détails. Par exemple, les trois secousses sont en fait des tremblements de terre qui préviennent de l’éruption imminente d’un volcan qui se trouve sur la carte.

Ah et oui, aussi, les gros cailloux tombés du ciel sont en fait des oeufs de dragon, qui vont bien sûr éclore. Enfin, ces évènements vont se produire de nombreuses fois pendant la saison sèche (jusqu’à une fois par jour à la fin). Conclusion et meilleur conseil pour survivre : dès que vous ressentez la première secousse, fuyez en mer ou sur une île à laquelle vous n’êtes pas attachée, car les pluies d’oeufs de dragon vont tout détruire aux alentours, en plus de donner vie à des pensionnaires peu commodes. 

C’est tout pour cette présentation des saisons de Don’t Starve : Shipwrecked. On se retrouve rapidement pour le troisième et dernier article de cette série, consacré cette fois aux saisons de l’extension Hamlet, que j’adore et déteste en même temps, ce qui finalement pourrait valoir pour tous les DLC’s… A bientôt !

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